Tu es sale comme un porc…

Nouvelle publiée originellement dans le Plan K numéro 34 de Janvier 2008.

Chapitre 1

C’était un samedi après-midi, en centre ville. J’avais repéré le couple de loin. En réalité, c’était plutôt lui que j’avais remarqué grâce à son ciré jaune pourri de crasse, maculé de traînées noiratres, et à ses bottes en caoutchouc noir couvertes de boue. J’ai l’oeil pour ça. Dans la rue, je repère de loin les hommes en bottes de caoutchouc et en cirés, qu’ils soient ouvriers sur des chantiers ou égoutiers en cuissardes. Il portait également un pantalon de travail “haute visibilité” crasseux, maculé de terre. Les jambes du pantalon étaient rentrées dans les bottes. Son ciré était entrouvert et j’apercevais un pull à col roulé en laine beige. C’était plutôt surprenant de voir, en plein centre ville un garçon aussi mal fringué et surtout dans ce genre de tenues, car je ne voyais pas de chantiers en construction ou des travaux de voirie proches de l’endroit où nous étions et d’où il aurait pu venir. Cette mise semblait être tout naturellement sa tenue quotidienne habituelle. C’était d’autant plus surprenant que la fille avec qui il discutait était plutôt mignonne, habillée au goût du jour. Il tenait un casque de moto à la main. Le couple semblait se disputer violemment. Elle paraissait la plus furieuse et la plus virulent. En approchant du couple en pleine dispute, je ralentis comme chaque fois que je croise un homme en bottes de caoutchohc ou avec un ciré de pêche ou de chantier, afin de me donner le temps de mater. Elle semblait être en train de le larguer. Il ne répondait rien. Soudain, comme je me rapporchais d’eux, j’entendis la jeune fille furieuse dire à voix haute à son compagnon:
– Tu es sale comme un porc, et tu sens toujours la sueur et la pisse !
Je dressais l’oreille à ces propos ! Ils avaient fait tilt en moi ! “Il sentait la sueur et la pisse !”: tout ce que j’aime chez les garçons, mais que je trouve si rarement chez ceux qui me plaisent.
Elle ajouté
– Je ne supporte plus cette habitude idiote que tu as de porter tout le temps ta veste en plastique et tes bottes en caoutchouc, même quand tu ne fais pas de moto. C’est ridicule et en plus ça fait puer des pieds ! Et ce pantalon cradingue ! Tu pourrais te changer en sortant de ton travail. Pourquoi aussi tu ne te laves pas tous les jours et tu ne portes pas un jean et des baskets comme les autres garçons ? J’ai honte d’être vue en ta compagnie ! Mes copines se foutent de moi et me demandent sans cess qu’est ce que je te trouve et pourquoi je reste avec toi . Tu n’étais pas comme ça quand on s’est rencontré. D’accord, tu portais déjà tes bottes dégueulasses, mais je pensais que c’était normal pour faire de la moto. Tu étais encore étudiant et tu n’avais pas beaucoup d’argent. Et puis tu te lavais lorsque l’on s’est connu. On dirait que c’est ton boulot qui t’a changé. Je me demande si tes collègues sont aussi sales et puent autant que toi. En tous cas, j’en ai marre ! Oui, j’ai été amoureuse de toi, mais maintenant c’est fini ! Je te quitte !
Ce discours m’enchantait. Elle le quittait parce qu’en plus de porter quotidiennement un pantalon “haute visibilité” ce genre de pantalon qui me fait flasher – et un ciré crade, de sentir la sueur et la pisse, il puait des pieds dans ses bottes de caoutchouc. Cette fille était ignorante, elle disait “ta veste en plastique” pour parler de l’excitant ciré en PVC jaune qu’il portait ! Elle était idiote, elle ne savais pas ce qui est tellement enivrantchez les hommes à savoir leurs merveilleuses “mauvaises odeurs” ! Leurs aphrodisiaques senteurs viriles ! Les parfums célestes de leurs aisselles, de leur bite, de leur cul, de leurs pieds ! Ah ! Combien j’aime tous ces corps masculins aux senteurs divines que j’enferme parfois pendant des heures dans une combinaison intégrale en caoutchouc afin de porter leurs exhalaisons au paroxysme et les magnifier ! Ah ! Combien j’aime ensuite humer leurs effluves et lécher les corps de ces garçons ruisselants de transpiration, leur sucer la queue et leur bouffer le cul, lorsque je les libère de l’oppressante enveloppe caoutchoutée dans laquelle jeles ai emprisonnés et laissé mariner dans leur sueur et leur pisse durant des journées ou des nuits entières ! Elle n’y connaissait rien. Tant mieux ! J’arrivai à la hauteur du couple en pleine rupture semblait-il. J’étais tout près d’eux. J’aurais presque pu effleurer le ciré du garçon ! Je le voyais de très près maintenant et je pouvais constater qu’il était vraiment très séduisant et fort excitant avec sa barbe de quelques jours et sa tignasse ébouriffée. De grands yeux verts légèrement en amande ainsi que le hâle de son teint rehaussaient sa séduction de ragazzo pasolinien. Il était si désirable que j’en oubliai presque ma préférence des cheveux cours et crânes rasés. Chose qui ne me trompait pas, mon sexe avait frémi dans mon slibard. La rupture allait être consommée. J’étais fasciné par cette histoire. Soudain:
– Oui je te quitte. C’est inutile de chercher à me revoir !
Elle s’est écartée de lui, lui a malgré tout déposé un baiser rapide sur sa joue et elle est partie sans se retourner. Il est resté là un moment, incrédule, immobile sur le troittoir. Puis il a haussé les épaules et s’est dirigé, d’une démarche lourde et chaloupée, les jambes écartées, vers le café le plus proche. Ah ça ! On pouvait dire que son allure manquait d’élégance et de raffinement ! J’adorais ! Je le trouvais incroyablement sexy dans sa tenue de jeune prolo cradingue, un peu vulgaire ! Son air de petit rustre me faisait flasher ! Je l’ai discrètement suivi et je me suis accoudé au comptoir à côté de lui. Il n’avait pas l’air d’être particulièrement affligé mais plutôt étonné, peut-être soulagé par la scène qui venait de se dérouler.

Chapitre 2

Je l’ai observé un bon moment. Il était vraiment bandant avec son look négligé, on pouvait même dire son aspect crade, son ciré sale, son pantalon de ravail dégueulasse et ses bottes de caoutchouc pourries. Son ciré étant maintenant ouvert, je pouvais voir de près que son pull était rentré dans la ceinture de son pantalon et que celui-ci était souillé au niveau de la braguette par des marques suspectes – auréoles de pisse ? taches de foutre ? – Sa tenu de travailleur manuel m’excitait au plus haut point; mais était-il réellement ouvrier ou était-ce un genre qu’il se donnait ? Mon début d’érection s’était confirmé. Je décidai de l’aborder et qui sait, de le séduire. Il me fallait agir avec prudence. Il pouvait mal réagir et me foutre son poing sur la gueule !
– Bonjour, je ne vous dérange pas ?
– Non, non ! Pas du tout. Excusez-moi mais je suis un peu perturbé.
– Oui, je m’en doute ! J’étais à côté de vous tout à l’heure et j’ai assisté malgré moi à la scène. J’ai l’impression que vous venez de vous faire larguer par votre copine !

J’ajoutais en riant:
– J’ai entendu une partie de ce qu’elle vous reproche. Ele ne sait pas ce qui est excitant chez les hommes ! En ce qui me concerne, je dois vous dire que je suis homosexuel et que j’aime beaucoup les mecs qui sentent fort ! Tout particulièrement l’odeur de la sueur et de la pisse !
Il a rougi et il s’est mis à rire lui aussi.
– J’aime aussi énormément… Les hommes qui sentent des pieds !… Comme vous ! Et oui, ne soyez pas gêné ! J’ai tout entendu !
J’ai encore ri, il a rougi un peu plus. Je lui ai souri et j’en ai profité pour poser ma main sur la manche de son ciré et presser amicalement son bras avec un air complice. Il a souri aussi, il n’a pas retiré son bras et ma queue est devenue encore plus dure dans mon slibard. J’avais touché son ciré cradé ! J’étais terriblement excité, mais il fallait que je garde mon sang-froid. La prise de contact se passait plutôt bien. Je pouvais continuer mon entreprise de séducation.
– En plus d’être homosexuel, je suis aussi fétichiste des vêtements en caoutchouc et particulièrement des bottes comme vous portez. J’aime aussi beaucoup les cirés de pêche ou de chantier. C’est la raison pour laquelle je vous avais remarqué lorsque vous étiez en discussion avec votre petite amie.
– Ah bon ? Vous aimez, vous aussi, les bottes de caoutchouc et les cirés ? Vous ne trouvez donc pas bizzare ma façon d’être habillé ? Vous dites aussi que vous aimez les vêtements en caoutchouc ? Cela existe les vêtements en caoutchouc ? C’est quoi ? J’en ai jamais vu. Je ne savais pas que ça existait !
– Ce qui me plait aussi dans votre tenue, c’est votre pantalon de travail bien crado. Les vêtements “haute-visibilité” me font bander ! Faut dire que les ouvriers avec leurs tenues crades m’ont toujours excité ! Et puis ce qui me fait bander aussi, c’est de savoir qu’ils portent ces vêtements pour travailler et j’ai du plaisir à imaginer que l’intérieur de ces pantalons doit sentir l’odeur de leur bite, peut-être de leur pisse et certainement celle de leur transpiration et de leur trou du cul. C’est le cas du vôtre ? Vous travaillez sur un chantier de construction ?

J’avais fait fort !
Je ne travaille pas sur un chantier, je suis jardinier et c’est mon pantalon de travaille que je porte. Je l’ai gardé aujourd’hui parce que j’étais à la bourre pour mon rancard avec ma copine… mon ancienne copine !
Il m’avait répondu sur son métier, mais pas sur les odeurs éventuelles de son pantalon ! Il me regardait, tout de même ébahi par mon franc-parler, mais il ne semblait pas désaprouver mon discours. Je m’étonnais moi-même de mes propos: faillait-il que je sois excité pour tenir un tel langage ! Par contre, comme je lui faisais remarquer qu’il était peut-être lui aussi fétichistes des bottes en caoutchouc et des cirés, il s’en offusqua et me répondit que s’il était vêtu de cette façon, c’était uniquement parce qu’il trouvait ces vêtements pratiques, confortables et solides pour faire du trail. Il ne croyait pas être fétichiste du caoutchouc et du PVC même s’il reconnaissait qu’il appréciait beaucoup ces matières. Il pensait que c’était plutôt parce qu’il avait toujours porté des bottes en caoutchouc et des cirés pendant son enfance à la ferme de ses parents, pendant son adolescence et lors de ses études d’horticulture. Il était originaire de la campagne. Il était fils et petit-fils d’agriculteurs. Maintenant qu’il vivait et travaillait en ville, il trouvait normal de continuer à porter le même style de vêtements et de chaussures. Ce qui l’avait conforté dans sa façon de se vêtir c’était qu’ayant été récemment affecté, pour son stage de fin d’études, à l’entretien des jardins de la ville, il avait reçu dans son équipement des bottes en PVC ainsi qu’un ciré, et bien sûr le pantalon “haute-visibilité”. Naturellement Il préférait ses propres bottes en caoutchouc, mais il appréciait de pouvoir porter dans le cadre de son boulot des bottes, même si elles étaient en PVC vert au lieu d’être en caoutchouc noir comme les siennes.
Nous nous étions assis dans la salle. Je lui ai offert une bière et nous avons bavardé une bonne partie de l’après midi. En réalité, sous son aspect frustre, il était loin d’être primaire. Il était même cultivé dans certains domaines et passionnant quand il parlait de son métier d’horticulteur. En fin d’après-midi, nous nous sommes quittés en nous promettant de nous revoir. Nous avons échangé nos numéros de téléphone.

Chapitre 3

Nous avons pris l’habitude de nous voir souvent. Il n’avait rien du rustaud que son apparence laissait présumer. Au contraire, il était érudit en de nombreuses matières – il terminait ses études d’ingénieur horticole à l’Ecole nationale d’architecture et de paysage – plein d’humour, de délicatesse et adorable de gentillesse. Il avait un esprit très curieux et très ouvert sur le monde. Nous allions ensemble au cinéma et au restaurant. Nous devenions de plus en plus proche et complices, mais je n’étais pas encore passé à l’acte. Il se confiait à moi. C’est ainsi qu’il me raconta que sa marotte était de se laver le moins souvent possible, qu’il ne prenait qu’une douche par semaine, et encore pas toutes les semaines, chez un copain ou chez un de ses conquêtes féminines. Certes, il se lavait le visage presque tous les jours mais beaucoup plus rarement les aisselles, la bite, le cul et les pieds. Il changeait rarement de slips, de T-shirts et de chaussettes. Il pouvait porter quotidiennement pendant deux à trois mois de suite, aussi bien au boulot que toutes les nuits pour dormir, le même slibard sale et pisseux et le même T-shirt crasseux. Il ajouta qu’il adorait renifler ses slips et ses chaussettes. Il était complètement narcissique. Quant à l’odeur de ses pieds, il me déclara avec du défi dans la voix et un regard malicieux qu’il sentait naturellement très fort des pieds, que cela ne l’incommodait absolument pas et qu’au contraire, il en était fier et heureux. Il surenchérit en ajoutant que les laver très rarement et porter quotidiennement des bottes de caoutchouc avec des chaussettes sales de plusieurs semaines ne faisait qu’accentuer cette prédisposition. Vous pouvez imaginer dans quel état d’excitation me mettaient ces révélations ! Il me racontait aussi ses aventures sentimentales et sexuelles avec des filles de passage. Il insista sur le fait qu’il aimait vraiment beaucoup rester sale et sentir fort, et il m’avoua que lorsqu’il faisait l’amour à une fille, il fallait qu’il renifle l’odeur de ses propres aisselles pour bander afin de pouvoir la pénétrer ! S’il les séduisait facilement avec sa jolie bouille et son baratin, elles étaient toutes rebutées rapidement par son aspect crade et négligé et surtout aucune ne supportait son odeur de pisse et de transpiration. Il semblait ne plus vouloir s’installer dans une liaison durable avec une femme. Malgré mon excitation et mon désir croissant, je prenais mon temps. Je ne voulais pas prendre le risque d’essuyer une rebuffade. Je voulais que ce soit plutôt lui qui provoque le passage à l’acte ! J’étais de plus en plus mordu. Le seul geste que je m’étais autorisé au bout de quelques temps avait été de l’embrasser sur les deux jouers lorsque nous nous rencontrions, en camarades et en tout bien tout honneur. J’étais pédé soit, mais je savais me tenir. Il ne fallait pas l’effrayer. J’avais le temps ! Il fallait le laisser se conforter dans l’idée qu’il était un hétéro pur et dur alors que j’étais de plus en plus persuadé qu’il fallait peu de choses pour qu’il succombe à l’amour des garçons !
Pour aller au cinéma ou au restaurant, nous nous déplacions avec son trail. A cette occasion, d’abord pour me faire plaisir à moi-même et ensuite pour lui montrer que je n’étais absolument pas gêné par sa façon d’être vêtu, je m’étais mis moi aussi à porter en ville, lors de nos rendez-vous, des vieilles bottes “Baudou” en caoutchouc noir, non toilées, et une veste “Black Diamond” usagée également en caoutchouc noir que j’avais acheté au Québec bien des années auparavant. Il avait été surpris que ma veste, qu’il appelait “ton ciré” soit en caoutchouc véritable. Il lui trouvait un toucher et un odeur agréables. Je progressais dans mon oeuvre subversive. Il fut sensible à mon initiative d’être vêtu comme lui. Nous étions devenus deux frères “ès cirés et ès bottes caoutchouc”. Lorsqu’il m’emmenait sur sa moto, j’étais toujours très excité et encore plus les jours où il avait gardé en sortant du boulot son putain de pantalon crade “haute visibilité”; ce qu’il faisait de plus en plus souvent, peut-être pour me faire plaisir, m’exciter ou me provoquer ! Je me tenais à lui, ma queue contre ses fesses. Je mettais mes bras autour de sa poitrine. Je m’agrippais, ce qui me permettait de toucher, de caresser son ciré et ainsi d’imagine plein de choses plaisantes. Malheureusement le casque intégral que je portais m’empêchait de poser mon visage et mon nez su rle ciré crade, de pouvoir le renifler et peut-être le lécher. Il devait certainement se rendre compte que je bandais, mais il ne faisait jamais la moindre réflexion à ce sujet. Il ne pouvait m’empêcher d’être excité par lui. Il savait à quoi s’en tenir avec moi. Il savait que j’étais pédé. Il ne trouvait rien à redire puisque je n’allais pas plus loin dans mes gestes et que je ne lui faisais pas d’avances.
Au cours de nos rendez-vous, j’avais pu constater qu’en effet, il sentait la transpiration. C’était très agréable, mais il fallait être tout près de lui pour sentir cette odeur. En fait, il s’agissait surtout du parfum de ses aisselles qui imprégnait son pull. En ce qui concerne l’odeur de pisse, j’imaginais qu’il fallait aller mettre le nez dans son pantalon et dans son slip et renifler sa queue, pour s’en rendre compte. Quant à la puanteu de ses pieds… J’en rêvais ! Ces odeurs n’étaient pas assez fortes pour que celà soit gênant dans les endroits publics, cinémas ou restaurants. J’aimais le parfum qu’il exhalait lorsque nous étions au cinéma et qu’il ouvrait son ciré, ce fantasmatique ciré qu’il ne quittait jamais même au cinéma ou au restaurant. J’en profitais pour renifler l’odeur de sa transpiration et de ses aisselles en me pechant vers lui sous le prétexte de lui faire à l’oreille un commentaire sur le film. J’espérais que bientôt viendrait le moment où je respirerai enfin de très près et pour de bon les senteurs de son corps lorsque je le tiendrai nu entre mes bras ! Nous devenions de plus en plus proches. A ma demande, il avait nettement raccourci ses cheveux. J’avais donc quelque influence sur lui ! On se voyait de plus en plus souvent, il me posait plein de questions sur ma sexualité, mes conquêtes masculines, mes amitiés et mon fétichisme du caoutchouc. Je lui décrivais tout mon matos, mais je me gardais de lui dire que je portais tous les jours, même à mon bureau sous mon costard-cravate un slip et un débardeur en latex noir ou transparent selon les jours. Ses amours féminines continuaient à mal se passer et à se terminer rapidement. Malgré sa séduction naturelle et son charme véritable, les odeurs que dégageait son corps – ces divines odeurs qui causaient mon ravissement – dégoûtaient rapidement ses conquêtes et elles foutaient le camp ! Je restais le seul à être présent à ses côtés. Il appréciait. De plus en plus mordu, j’espérais en tirer bientôt les bénéfices. C’est ainsi qu’un fameux soir où en sortant du boulot il avait gardé son pantalon “haute-visibilité”, nous étions à faire la queue pour aller au cinéma, lorsque, arrivés à la caisse, on nous a annoncé que la salle était pleine et qu’il fallait attendre la prochaine séance. Il était 20h30, la séance suivante était à 22h30. Trop tard à notre gré. Qu’allions-nous pouvoir faire pour terminer la soirée ? Allez dans un bistrot ? C’est lui qui m’a alors proposé d’aller prendre un verre chez lui !
– Aucune de mes copines n’est venue dans ma piaule et tu es le premier parmis mes copains que j’y amène !
J’appréciai à sa juste valeur la faveur qu’il me faisait.

Chapitre 4

En arrivant chez lui, je compris pourquoi j’étais le premier à pénétrer dans l’antre du fauve. Car c’est bien l’odeur d’un fauve qui me saisit à la gorge lorsqu’il ouvrit la porte et que je pénétrai dans sa chambre. Il le savait bien lui-même et c’est pourquoi il n’avait jamais pris le risque d’emmener ses conquêtes ou des copains chez lui. Le lit était défait, j’en apercevais les drapes sales et froissés. J’imaginai aussitôt que les draps sentaient aussi fort la sueur et la pisse que l’occupant de la chambre. Je me mis aussitôt à bander ! Une forte envie de me coucher, entièrement nu, dans ces draps me prit, le désir furieux d’en respirer les odeurs qu’ils avaient dû garder ! Un slip kangourou, blanc à l’origine, maintenant jaunis par la pisse et rempli de tâches qui semblaient être du sperme séché, ainsi que des chaussettes, ayant été blanches elles aussi, à présent noires de crasse, raides de transpiration et sans nul doutes puantes à souhait, jonchaient le sol recouvert d’un linoléum crasseux et usé par endroits. Des cuissares en caoutchouc vert, qui semblaient avoir été beaucoup portées et qui étaient aussi pourries de crasse que les bottes en caoutchouc noires qu’il avait aux pieds, gisaient par terre. Un pantalon en ciré jaune aussi usagé et maculé que sa veste ainsi qu’un deuxième ciré, vert celui-là et tout aussi cradingue, étaient accrochés à une patère à côté de la porte ! Un jean usagé, en velours côtelé de beige, rempli de tâches et d’auréoles de transpiration. Un parfum extrèmement puissant, mélange d’odeurs de bottes en caoutchouc nauséabondes, de transpiration, de sperme, de pieds crades, de pisse, empestait la chambre. C’était absolument dégueulasse et fabuleusement excitant ! Réginald vivait dans une seule pièce avec un lavabo dans un coin. Pas de douche. Les chiottes étaient sur le palier. Voila sans doute pourquoi mon séduisant et excitant copain ne se lavait pas souvent, en plus du fait qu’il aimait bien rester crade et conserver ses odeurs corporelles. En plus du lit et de la chaise, le mobilier de la chambre était composé en tout et pour tout, d’une table en formica, d’une armoire en bois façon rustique, d’un petit frigo sur lequel se trouvait un four micro-ondes et enfin d’un placard bas avec un petit réchaud électrique desssus.
Lorsqu’il a enlevé son ciré et que j’ai vu avec son pull à col roulé en laine beige, rentré dans le pantalon “haute-visibilité” qu’il portait ce jour-là, mon coeur a frémi d’émotion. Comme je le trouvais désirable ! Je n’aime pas les garçons vêtus à la dernière mode. Là j’étais comblé. Ce garçon était un véritable enchantement ! Il était incroyablement mal fringué, il portait un ciré pourri et des bottes de caoutchouc crades, il était sale, il sentait la sueur et la pisse et il puait des pieds ! Et ce qui ne gâtait rien, il était joli garçon !
Il devait devenir mon amant ! Je le voulais ! Il a rabattu le drap et nous nous sommes asssis sur le lit. L’odeur qui s’en dégageait était terriblement forte et attirante. Je n’avais qu’une envie, c’était de rouvrir ce lit et de le renverser dessus. Il a attrapé deux bières dans le frigo et nous avons commencé à parler tout en buvant au boulot. Il fut très bavard ce soir-là. Il me raconta son enfance dans la ferme de ses parents. Comment pendant des années sa mère avait mis dans son lit une alaise en caoutchouc sous les draps parce qu’il avait pissé au lit jusqu’à l’âge de huit ans ! Comment il avait toujours vu son père porter des bottes de caoutchouc et des cirés. Comment tout petit, il s’asseayait par terre le soir entre les jambes de son père. Comment il tenait enlacées les bottes en caoutchouc de celui-ci. Il se souvenait et il m’avoua qu’il aimait beaucoup l’odeur de caoutchouc qu’elles dégageaient. Il avait aussi le souvenir ému de l’odeur forte et chaude qu’exhalaient le corps et les pieds de son père.
– Dis donc, sans t’en rendre compte, avec l’odeur et sans doute le contact de l’alaise en caoutchouc dan ston lit, celle de ta pisse de gosse, et le parfum dégagé par les bottes de ton père, ton enfance t’a préparé une belle carrière de fétichiste du caoutchouc, d’amateur de pisse et d’odeurs masculines ! Je sais ! Je sais ! Tu n’es pas homosexuel, tu n’es pas fétichiste ! Mais tu sais, il y a pas que les pédés qui soient fétichistes des vêtements et bottes en caoutchouc ! Il y a aussi pas mal d’hétéros ! Certes, pour ce qui est des odeurs de ton père, c’est une autre paire de manches ! L’amour des odeurs de ton papa t’a peut-être rendu un peu pédé ! Non ?
J’ai éclaté de rire pour désamorcer la violence de mon propos afin qu’il ne s’offusque pas. C’est alors que, rouge de confusion, il m’avoua en murmurant:
– Tu sais, la veste et le pantalon en ciré jaune et aussi mes bottes en caoutchouc noir, que je porte tout le temps, ben tout ça, ça appartenait à mon père. C’est pour ça qu’ils sont tellement usés. Les cuissardes qui sont par terre et le ciré vert qui est accroché à côté de la porte sont aussi à lui. Il les portait pour aller à la chasse. Il était très beau comme ça en cuissardes et en ciré. Je pense encore souvent à lui. Il me manque beaucoup, il est mort. Il a eu un accident de voiture, il y a maintenant quatre ans. Il ne me reste que ma mère.
Il était ému et il avait des larmes plein les yeux. Je l’ai pris dans mes bras, en tout bien tout honneur. Je ne voulais surtout pas profiter de la situation. Cela aurait été trop con et dégueulasse. Il a pleuré sur mon épaule. J’étais très touché et en même temps excité de le tenir ainsi tout contre moi. Ses odeurs envahissaient mes narines. Je bandais malgré moi. De longues minutes ont passé. Il s’est repris et a quitté mon étreinte. Ses yeux étaient encore rouges. Un silence plein d’émotion s’est installé. Après un certain temps, j’ai cru bon d’ajouter sur le ton de la plaisanterie afin de détendre l’atmosphère:
– C’est sans doute pour ça que tu aimes tellement tes propres odeurs et que tu ne te laves pas souvent afin de les conserver ! C’est en hommage à ton père. Mais moi aussi, et tu le sais déjà, j’aime beaucoup ton odeur de transpiration. Pour ce qui est de ton odeur de pisse, comme te le reprochent tes copines, il faudrait que j’aille mettre mon nez dans ton slip, que je voie ta bite de près, que je la mette dans ma bouche et que je la suce !
Je me suis mis à rire un peu nerveusement. Il a paru surpris par mon discours, mais il n’a pas semblé choqué outre mesure. Il a souri, encore un peu tristement. Lorsqu’il fut enfin remis de son émotion, il se mit à me questionner, une fois encore, sur mon fétichisme, sur ma sexualité, comment ça se passait entre les mecs, comment c’était dans les bars fréquentés par les gays. Je lui décris de nouveau les différentes tenues en latex que je possédais, particulièrement ma combinaison intégrale en caoutchouc noir en lui disant que puisque nous avions à peu près la même taille, je pourrais la lui faire essayer si l’envie lui prenait de voir comment ça fait d’être enfermé dans du latex. Je rêvais de l’emprisonner dans cette combinaison. J’étais persuadé qu’il aimerait être enfermé intégralement dans le caoutchouc et rester à tremper pendant des heures dans sa pisse et sa transpiration. Nous étions faits pour nous entendre.

Chapitre 5

Nous avons longtemps parlé, le temps a passé vite. Minuit est arrivé sans que nous nous en rendions compte. Je me suis levé en disant que je devais partir afin d’avoir le dernier tramway. Il m’a répondu qu’il n’en était pas question et qu’il allait me raccompagner chez moi avec son trail. Il a renfilé son ciré, moi ma veste en caoutchouc, et nous avons quitté sa piaule. Celle-ci, située sous les toits, était au cinquième étage. Nous avons commencé à descendre. Ce garçon me faisait terriblement envie et je n’avais pas voulu profiter de lui et provoquer le passage à l’acte lorsque nous étions tous les deux seuls dans sa chambre dans l’émotion de son aveu semi-incestueux. Soudain, n’en pouvant plus de désir, entre deux étages, je me suis arrêté net sur le palir.
– Réginald ! Attends ! Arrête de descendre ! Ecoute, il faut que je te dise quelque chose.
Je tremblais d’émotion et de désirs.
– Tu sais que je suis homosexuel, eh bien voilà, tu m’excites, tu me plais terriblement et j’ai envie de faire l’amour avec toi !
– Ah bon ! Ah bon ! Ah bon ! a-t-il répété plusieurs fois, surpris et affolé.
Puis il s’est repris:
– Tu veux faire l’amour avec moi ?
Un temps de silence qui me sembla une éternité.
– Eh bien ! Viens, on remonte dans ma chambre !
La lumière dans l’escalier venait de s’éteindre. Il était tellement troublé par mon aveu qu’il avait des difficultés à trouver l’interrupteur ! La lumière enfin revenue, je m’aperçus qu’il était rouge de surprise et d’émotion. Peut-être de désir aussi ! Nous sommes remontés en vitesse jusqu’à son étage. Lorsque nous sommes enfin arrivés devant sa porte, il a eu des difficultés à mettre la clé dans le trou de la serrure. Il tremblait ! Enfin, la porte s’est ouverte. Nous sommes entrés. J’ai claqué la porte derrière nous et je l’ai plaqué contre elle. Je l’ai enlacé et je l’ai enfin embrassé. Dieu que sa bouche était douce, que ses lèvres étaient tendres ! Curieusement, alors qu’il était si crade, son haleine était délicieusement fraîche et fruitée. Il sentait la sueur et la pisse, il puait des pieds, mais il avait l’haleine suave. Sa barbe me râpait et me piquait la peau. C’était délicieux ! Il défaillait sous mes baisers. Il poussait des petits gémissements comme un chiot. J’ai enfin léché son putain de ciré pourri, je le lui ai enlevé, j’en ai reniflé l’intérieur, ça puait merveilleusement; j’ai soulevé son pull informe et son T-shirt auréolé de sueur, j’ai mis mes mains sur son torse, sa peau était douce et chaude, il était divinement poilu. Je l’ai caressé, j’ai posé mes lèvres sur sa poitrine velue. Je lui ai enlevé son pull et son T-shirt. Enfin je pouvais avoir contre moi, je pouvais toucher ce corps qui me faisait tellement envie depuis des mois ! Quelle extraordinaire et forte odeur de transpiration et d’aisselles poilues ! Je l’ai léché sous les bras. L’extase !
Je me suis agenouillé doucement, j’ai défait sa ceinture, j’ai ouvert la braguette de son pantalon “haute-visibilité” qui, ainsi que je l’avais imaginé, sentait fortement l’urine et le cul. Je l’ai fait glisser sur ses hanches, j’ai enfin découvert son slip kangourou pisseux. J’ai posé mes lèvres avec vénération sur la poche jaunie du slibard aux parfums puissants et exaltants de pisse et de foutre. Je l’ai léchée et mouillée de salive. J’en ai baissé la ceinture, j’ai enfin fourré mon nez dans son pubis poilu aux intenses et délicieuses effluves. C’était le mélange capiteux d’un parfum de foutre, de bite sale et d’une très agréable odeur de pisse, pas du tout ammoniaquée, mais qui, au contraire, avait la douceur et le goût de réglisse d’un juteaux fruit d’été. Une véritable merveille ! J’ai été surpris par l’épaisseur et la taille de sa queue au repos. Je ne m’en étais pas rendu compte jusqu’alors à cause de l’ampleur de son pantalon de travail qui dissimulait ses formes. J’ai enfin pris dans ma bouche son sexe impressionnant qu’il n’avait pas dû laver depuis plusieurs jours ! Réginald embaumait la pisse, sa grosse queue était sale, elle sentait extrêmement fort et c’était fantastique ! N’en déplaise à ses ex-conquêtes ! Quel bonheur de prendre dans ma bouche son gland décalloté, joliment rose et merveilleusement sale et puant. Comme la peau était douce sous ma langue affamée ! Mes caresses lui avaient provoque un début d’érection et j’avais quelques difficultés à avaler entièrement sa tige sur toute sa longueur. Je l’ai enfoncée jusqu’au fond de ma gorge. Réginald me baisait la gueule !
Il s’est entièrement déshabillé. Aaaah ! L’odeur de ses pieds lorsqu’il a retiré ses bottes en caoutchouc et enlevé ses chaussettes pourries de crasse ! Il n’avait pas menti ! Il puait réellement et monstrueusement des pieds ! Enfin je respirais cette incroyable odeur tant espérée ! Elle valait tous les parfums d’Arabie; l’encens, la myrrhe et le cinnamone ne pouvaient rivaliser avec elle ! C’était l’extase ineffable ! L’aphrodisiaque absolu ! La puanteur magnifique ! J’étais dans un état second comme si j’avais été popperisé à mort ! Mon coeur s’était mis à battre la chamade. Réginald s’est assis sur le lit; je n’ai pu résister: j’ai pris chacun de ses pieds nauséabonds dans mes mains, j’en ai léché la plante et j’ai mis ses orteils un par un dans ma bouche ! J’ai passé ma langue entre chacun d’entre eux ! Je les ai embrassés, je les ai sucés. Les narines dilatées, j’aspirai l’odeur fabuleusement immonde et je commençai à me branler. Je m’arrêtai juste avant la jouissance. Il s’était laissé faire en fermant les yeux avec un sourire extatique. Il a murmuré:
– Putain ! Mathieu ! C’est pas possible ! C’est pas vrai ! T’es pas dégouté par l’odeur de mes pieds ? Tu es excité à ce point ? T’es la première personne que je rencontre qui aime ça !
– J’ai toujours rêvé de rencontrer un mec qui pue des pieds comme toi ! C’est une vraie bénédiction ! Tu es merveilleux !

J’ai alors attrapé par terre ses bottes infectes en caoutchouc noir, toilées, j’ai fourré mon nez à l’intérieur et j’ai aspiré leur odeur pestilentielle heureusement conservée par la doublure ! J’en ai léché la tige crasseuse ! Je les ai embrassées. Je les ai mouillées et couvertes de salive ! La turgenscence de mon sexe est devenue impressionnante. Mon excitation était à son paroxysme. Je lui ai demandé d’enfiler pieds nus les cuissardes en caoutchouc vert. A poil, les cuissardes aux pieds, il a ouvert le lit et il s’est étendu sur les draps sales. Je me suis déshabillé à mon tour et Réginald a découvert que je portais un slip et un débardeur en latex noir.
– Wouah ! Putain, c’est vachement beau et bandant les sous-vêts en caoutchouc ! Mmmmm ! Qu’est ce que ça sent bon ! – dit-il en reniflant et en y donnant un coup de langue. Tiens ! tiens !… mon prosélytisme du caoutchouc aurait-il déjà produit son effet ? J’ai gardé mes sous-vêtements en latex et j’ai enfilé, pieds nus également, ses infâmes et nauséabondes bottes en caoutchouc noir que je venais d’adorer, de renifler, de lécher et de couvrir de salive.
Il avait un physique terrien avec un corps lourd et puissant de jeune plébéien. Son buste était massif avec des pectoraux bien dessinés, il avait un cul charnu et rebondi avec des fesses fermes, ainsi que des cuisses épaisses et musclées de joueur de rugby. Il était très poilu du torse, du pubis, du cul et des jambes. Les poils de ses dessous-de-bras étaient très noirs et fournis. Une épaisse forêt odoriférante ! Un véritable piège à odeurs fortes ! Un vrai nid à effluves insupportables sans doute pour beaucoup, mais rare et gustatives pour mes narines de pervers, amoureux du corps des hommes et de leurs fragrances. Je déteste les aisselles rasées et leurs déodorants corporels. Il s’était couché dans ses draps crasseurs et j’ai commencé à le lécher partout. Je me suis perdu avec volupté dans l’odeur de ses aisselles ! Lorsque je l’ai à nouveau embrassé sur la bouche, il a pris ma langue avec fureur. Faire l’amour avec un homme était une révélation pour lui. C’est vrai que son corps sentait la sueur, que son pubis puait la pisse et que sa queue chlinguait le gland négligé, délaissé de tout nettoyage régulier. C’était un véritable enchantement ! J’ai passé ma langue autour de son gland resté délicieusement fromageux sous le prépuce. Il le lavait si rarement ! Quel régal ! Je n’avais jamais jamais sucé une bite aussi sale et qui sente aussi fort. C’était extraordinairement jouissif ! J’ai gobé ses couilles velues qui sentaient la pisse. Je l’ai fait se mettre sur le ventre et je lui ai bouffé le cul, son délicieux et odorant trou du cul ! J’ai couvert de salive le caoutchouc de ses cuissardes, j’ai léché avec gourmandise sa raie des fesses poilue et j’ai enfoncé ma langue le plus profondément possible dans sa rondelle. Quelle divine odeur ! Quelle volupté ! Il gémissait de plaisir. Son oeil de bronze s’ouvrait, tout rose, tout joli, frémissant de plaisir, palpitant de désir. Ce garçon était un festival de parfums célestes. Je ne savais plus où mettre mon nez, ma langue ! Je reniflais, je léchais partout ! Les aisselles, la queue, le cul, le caoutchouc de ses cuissardes ! Tout cela sentait prodigieusement et délicieusement mauvais ! J’étais au paradis !
– Oui ! Bouffe-moi la pastille ! Oui c’est bon ! Jamais aucune de mes copines ne m’a fait ça ! Enfonce bien profond ta langue dans mon trou du cul ! Toi au moins, tu aimes mes odeurs ! Hein ? Tu aimes l’odeur de mon cul ! Tu aimes aussi l’odeur de ma grosse queue et de mes pieds ? T’es pas comme ces connes qui étaient dégoûtées quand je sortais ma bite pour les baiser ! Tu veux faire la femme, tu veux que je te baise, toi aussi, avec ma queue qui pue, dis ?
Le visage enfouis entre ses fesses, je murmurais:
– Ouais ! Je veux avoir ta bite crade dans le cul ! Je veux que tu m’encules ! Moi, à la différence de tes copines, j’aime ta grosse queue parce qu’elle est bien puante ! J’aime la sucer, j’aime l’avoir jusqu’au fond de la gorge, je veux aussi que tu me la foutes bien profond dans l’oignon !
Il s’est alors cambré. il m’a offert ses fesses. Je l’ai branlé tout en lui bouffant le cul ! Lorsqu’il s’est remis sur le dos, je lui ai encore sucé la queue. Il bandait bien ferme. J’ai enlevé mon slip en latex. J’ai attrapé un préservatif dans la poche de mon jean et je l’ai enfilé délicatement sur son sexe tout en lui bouffant les couilles. Je me suis d’abord lubrifié abondemment le trou du cul avec du gel et je lui en ai bien enduit la bite – en bonne salope “safer sex”, j’ai toujours des capotes et un tube de lubrifiant dans les poches – je suis monté sur lui, je me suis assis sur sa queue. J’ai eu tout d’abord quelques difficultés à faire pénétrer dans mon trou du cul son gland épais. Et dieu sait pourtant si j’avais envie qu’il m’encule ! J’ai remis beaucoup de gel sur sa queue et dans mon fion, j’ai respiré un grand coup – j’avais pas de poppers à ma disposition – et doucement, lentement, inexorablement, je me suis empalé sur son gros braquemart. Mon cul s’est ouvert à son énorme chibre. Ciel ! Que c’était bon de sentir son pieu s’enfoncer irrémédiablement au plus profond de mes entrailles ! Que c’était bon de sentir d’être enfin enculé par le garçon que j’avais si longtemps désiré. Quand mes fesses ont touché le haut de la tige des cuissardes et que me couilles ont reposé sur son bas-ventre, j’ai commencé à bouger des fesses, à me soulever et à m’enculer moi-même sur sa bite tout en l’embrassant et en lui fourrant ma langue dans la bouche. Nos langues se sont entremêlées. Je lui ai craché dans la gueule. Je me suis longuement enculé et profondément travaillé le fondement avec sa queue, remuant du cul comme une chienne, faisant ressortir et rentrer avec violence dans mon trou à merde son sexe dur comme un roc ! Je pouvais voir sur son visage le plaisir et la jouissance monter progressivement. Lorsqu’il a éjaculé dans la capote que j’avais dans le cul, il a poussé un gémissement de plaisir bestial. Il avait fermé les yeux, il souriait. J’avais joui du cul et j’avais éjaculé sans même me toucher la queue !

Chapitre 6

Je suis resté coucher chez lui. Nous avons passé la nuit dans les bras l’un de l’autre en ayant gardé aux pieds, lui les cuissardes caoutchouc vert, moi ses bottes caoutchouc noir. Je lui avais demandé de remettre son ciré. Moi, de mon côté j’avais enfilé son infâme pantalon en ciré jaune ainsi que la veste en ciré vert, tout en conservant mon débardeur en latex. Nous étions étendus.
– Tu sens l’odeur sous mes bras ?
– Oui.
– Tu la trouves agréable ?
– Oui, très.
– Et l’odeur de ma queue, tu l’aimes ?
– Oui, énormément.
– Tu l’aimes, l’odeur de mes couilles aussi ?
– Oui, j’aime beaucoup l’odeur de tes couilles.
– Et l’odeur de mon cul ?
– Aussi.
– Qu’est-ce que tu préfères, l’odeur de mes couilles ou l’odeur de mon cul ?
– J’sais pas, j’aime beaucoup les deux.
– Et l’odeur de mes pieds, tu l’aimes ?
– Oui, éperdument.
– Tu aimes alors toutes mes odeurs ?
– Oui, toutes.
– Donc, tu aimes totalement mon corps.
– Oui, je l’aime totalement, passionnément, définitivement !

Nous avons fait l’amour plusieurs fois dans la nuit. A sa demande, je lui ai encore bouffé le cul et je lui ai foutu des doigts dans le fion; ça rentrait facilement. Il était très excité. A ma grande surprise, il a murmuré:
– Ouais ! C’est bon ! J’aime que tu me foutes les doigts dans le derch; ça me fait bander ! S’il te plaît, Mathieu, encule-moi ! J’ai très envie de sentir ta queue dans mon trou du cul ! Tu m’as fait virer de bord, espèce de salaud ! A cause de toi je deviens pédé !
Il me regardait en souriant. Le pantalon en ciré que je portais avait une braguette. J’ai sorti ma queue et j’ai enfilé une capote dessus. Je l’ai fait mettre sur le dos, au bord du lit, son ciré ouvert, je lui ai relevé les james, les cuissardes de caoutchouc reposant sur mes épaules, ce qui me permettait de les lécher tout en le baisant. C’était la première fois qu’il se faisait prendre. Son cul était palpitant, il était vraiment prêt pour ça. Après un premier cri de dépucelage, il s’est rapidement mis à gémir de plaisir. De plus en plus vite, de plus en plus fort. Tout en l’enculant je le branlais. Je léchais en même temps le caoutchouc de ses putains de cuissardes ! C’était délectable ! Elles sentaient fortement la pisse et le caoutchouc ! Je le défonçais violemment. Il remuait du cul, il s’offrait, il s’ouvrait, il se donnait ! A chaque fois que je sortais et que je rentrais violemment dans son trou béant, frémissant, il ondulait des hanches et des fesses, il gémissait et criait:
– Ouais ! Ouais ! Putain ! Tu me fais mal ! C’est bon ! Ah ouais ! Je la sens bien ta grosse queue dans ma chatte ! Tu me baises avec ta grosse queue ! Je suis ta p’tite femme ! Mets-la moi bien profond ! Baise-moi ! Baise-moi ! Nique-moi, bordel !
Eh bien ! Dites donc, quel festival ! Pour la première fois que ce délicieux soi-disant hétéro crade et puant se faisait sauter, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il prenait son pied et qu’il aimait ça ! Je découvrais avec raivssement qu’il était bavard et tenait des propos orduriers pendant l’acte sexuel. Son vocabulaire hétéro était curieux et excitant. Cela le rendait encore plus désirable. Excité par la trivialité de son discours, j’entrais dans son délire:
– Oui ! Je te la mets bien profonde ! T’es une sacrée salope ! T’aimes bien te faire mettre comme une gonzesse, hein ? Salut pute ! T’aimes bien sentir ma grosse bite dans ta chatte !
J’avais arrêté de le masturber. Je lui faisais les tétons; ils n’étaient pas très développés, néanmoins il semblait beaucoup apprécier cette petite torture et gémissait de plaisir:
– Ouais ! Fais-moi les nibards ! C’est bon ! Je suis ta meuf ! Fais-moi jouir des nichons et de la chatte !
Quoique très excité par ses propos, j’étais malgré tout surpris de la féminisaion qu’il faisait de son rôle de passif. Ah ! la mystérieuse psychologie des hétéros, même lorsque ce sont de faux hétéros ! Il se masturbait frénétiquement. Sa respiration se faisait plus forte, saccadée. Ses yeux, grands ouverts, devenaient fixes. AU bout du plaisir, comme je jouissais dans la capote qu’il avait dans l’oignon, il a hurlé en éjaculant en partie sur mon torse et sur le ciré que je portais, le reste allant atterir sur ses cuissardes ! Je bandais encore lorsque j’ai retiré doucement ma queue de son fion. Je lui ai ordonné de lécher son propre foutre qu’il avait envoyé sur le ciré. Il a obéi sans rechigner, léchant avec frénésie le ciré crade et enfoutré par ses soins, y enfouissant et se frottant le visage avec.
Il s’est calmé. Il s’est à nouveau réfugié dans mes bras et il m’a embrassé tendrement. Nous abons étalé réciproquement nos spermes sur nos corps, sur nos cirés, nos bottes en caoutchouc et nous nous sommes caressés et embrassés longuement. Nous étions épuisés et heureux. Nous avons essuyé nos corps en sueur et couverts de foutre avec une serviette de toilettes sale qui était accrochée à côté du lavabo. Mais au lieu de nous endormir immédiatement, et parce que nous étions loin d’être rassasiés, nous nou sommes encore reniflés et léchés mutuellement partout. A son tour, il m’a bouffé le cul, il m’a sucé la queue. Réginald se révélait être un sacré petit pédé bien cochon et bien pervers qui venait d’avoir la révélation de sa véritable et profonde sexualité ! Enfin épuisés, nous avons fini par nous endormir dans les bras l’un de l’autre, toujours vêtus de nos cirés, avec nos bottes de caoutchouc aux pieds, entourés par des effluves de sueur, de pisse, de foutre, de merde et de pieds crades.
Dans la nuit, il s’est levé pour pisser dans le lavabo. Dans mon demi-sommeil, je l’ai regardé faire. Comme il était excitant à poil sous son ciré crade avec ses cuissardes de caoutchouc pourries aux pieds ! Je pouvais voir le haut de ses cuisses poilues et son cul musclé mis en valeur par le caoutchouc vert des cuissardes et le PVC jaune du ciré. Cela m’a réveillé un peu plus. Le bruit de la pisse dans le lavabo m’a tout émoustillé. Tout en pissant, il a recueilli de l’urine dans le creux de sa main, il en a lappé quelques gouttes puis il s’en ait oint le pubis et les couilles et s’est frictionné avec. J’ai alors compris pourquoi celles-ci sentaient tellement la pisse ! Complètement réveillé cette fois, je m’étais mis à bander de nouveau, je n’ai pas pu résister et j’ai sauté hors du lit. Je suis allé vers lui, j’ai pris sa main humide de pisse, je l’ai portée à mes lèves et je l’ai léchée. Puis je me suis agenouillé devant lui et j’ai pris sa queue puante dans la bouche pendant qu’il continuait à pisser. Il m’a pissé dans la gueule, et j’ai bu avec délices son urine chaude et parfumée !
– Ben dis donc ! T’aimes aussi boire ma pisse en plus d’aimer renifler mes odeurs et me bouffer le cul ! Ben mon cochon ! T’aimes vraiment les hommes !
– Oui j’aime boire ta pisse ! J’aime tes odeurs ! Je veux puer comme toi ! Pour que je sente comme toi, il faut que tu m’arroses avec ta pisse que je m’enduise avec !

Il m’a pissé dessus. J’ai ouvert la veste du ciré afin que son urine ruisselle sur mon corps ! J’en ai recueilli dans le creux de la main et je me suis enduit le visage. J’ai baissé la ceinture du pantalon en ciré et il a pissé sur ma bite en érection, mes couilles, mon pubis. Il m’a relevé, m’a ramené vers le lit et il m’a embrassé avec violence. Nous nous sommes frottés l’un contre l’autre. Nous avons mélangé nos salives parfumées par son urine. Il a ouvert mon ciré et il a léché mon torse couvert de pisse, sa propre pisse ! Il m’a craché dans la gueule; j’ai fait de même. Nous nous sommes recouchés et nous nous sommes enfin endormis, tout humides de son urine, dans nos cirés trempés et brillants de pisse, entortillés dans les draps crasseux, en position de soixante-neuf, la tête et le nez de l’un sur le pubis et la bite de l’autre.

Chapitre 7

Quelle nuit ! Nous n’avons pas beaucoup dormi. Il me fallait partir à six heures du matin de chez lui pour aller chez moi prendre une douche et me changer avant d’aller au bureau. Je me suis levé à six heures moins le quart. Il devait se lever à sept heures. Il est donc resté au lit dans les draps sales, au milieu des odeurs de sueur, de pisse, de sexe, de sperme, de cul. J’ai enlevé avec regret le pantalaon et la veste en ciré que j’avais portés toute la nuit ainsi que ses bottes en caoutchouc. Au moment de me rhabiller, une idée folle m’est venu à l’esprit. Une envie, comme seul un fétichiste inconditionnel tel que moi pouvait avoir. Le désir soudain de m’habiller avec les vêtements crades et puants de Réginald au lieux de me rhabiller avec les miens ! C’était possible puisque nous avions la même taille. J’ai donc décidé de lui emprunter certains de ses vêtements. J’ai ramassé le slip kangourou sale, jauni par la pisse et tâché de foutre qu’il portait la veille encore, ainsi que ses chaussettes crades et puantes, raides de transpiration. Je les ai reniflés. Quelle puanteur ! Quelle merveille ! Je me suis mis à bander de nouveau. Je les ai enfilés. J’ai pris sur la chaise le jean crasseux en velours, j’en ai reniflé l’intérieur. Il puait lui aussi l’odeur de sa pisse, de son cul et de sa transpiration. J’ai également pris le pull en laine beige et le T-shirt qu’il portait la veille. Après avoir enlevé mon débardeur en latex, j’ai enfilé le tout. J’ai aussi décidé de lui emprunter ses bottes en caoutchouc noir que j’avais portées durant la nuit. J’étais ainsi entièrement vêtu avec ses vêtements. Enfin, je puais comme lui ! J’étais très excité et ma bite distendait la braguette du pantalon que j’avais emprunté. Au dernier moment je décidai de prendre, à la place de ma veste “Black Diamond” en caoutchouc noir, le ciré vert qui avait appartenu à son père, sur lequel il avait éjaculé et uriné et dans lequel j’avais passé la nuit. J’étais prêt à partir. Avent de le quitter, j’ai ouvert le lit. Il dormait sur le ventre, son ciré jaune était retroussé et lui dégageait les fesses; elles étaient soulignées et mises en valeur par le caoutchouc vert des cuissardes. La grâce insconsciente et sauvage d’un félin émanait de son corps assoupi. Je me suis accroupi à côté du lit, j’ai passé encore une fois ma langue dans sa raie du cul, toute humide des chaleurs de la nuit, j’en ai recueilli la rosée et le parfum, j’ai léché sa joli rondelle ourlée, j’en ai humé l’odeur avec délectation. Un dernier coup de langue sur le ciré crade et le caoutchouc des cuissardes et je me suis relevé. J’ai déposé un baisé sur ses lèvres. Pervers et décidé à le convertir définitivement au caoutchouc, je laissai sur la chaise mon slip et mon débardeur en latex noir.
A bientôt, petit loup. Ne t’inquiète pas, je t’ai emprunté tes vêtements et tes bottes. Je te laisse les miens en échange. Je t’ai aussi laissé mes sous-vêtements en caoutchouc. Tu pourras même les mettre sous tes vêtements de travail si tu veux. Je te rendrai tes vêtements la prochaine fois.
Il a grogné comme un enfant. Il s’est à moitié réveillé.
– Mouais ! J’ai entendu, t’as pris mes fringues ! T’as bien fait ! Comme ça, tu vas puer comme moi ! On va être de vrais frérots bottés de caoutchouc ! T’aimes vraiment mes odeurs, hein ? Même celles de mes pieds ! C’est chouette, ça me plait ! Ah ouais ! Ben à mon tour, moi aussi je vais mettre tes sapes aujourd’hui ! Et je vais aussi mettre ton slip et ton maillot de corps en caoutchouc ! Le pied ! Je vais les garder pour travailler ! Je vais y transpirer et pisser dedans ! Tu vas voir, je vais te les parfumer ! T’aimeras ça ! Tu voudras plus les quitter ! Comme moi ! TU verras, ton slibard va puer pas possible ! Un vrai repousse bonnes femmes !

Il a gloussé dans son demi-sommeil. Il a ajouté:
– Merci pour cette nuit, je te téléphone en fin d’après-midi.
Il s’est tourné vers le mur, le ciré toujours retroussé, les fesses à l’air, et il s’est rendormir aussitôt. Je me suis senti tout ému et émerveillé devant cete scène galante, libertine et pleine de charme. Réginald m’apparaissait comme un somptueux cadeau que le destin avait mis sur mon chemin, un séduisant et adorable garçon crade qui sentait merveilleusement la sueur et la pisse et puait prodigieusement des pieds. J’ai rabattu sur lui le drap et la couverture. Je suis reparti avec l’odeur de son trou du cul sur la langue. J’ai descendu les cinq étages presque en dansant. Dehors, il faisait beau, j’étais heureux, je me suis arrêté dans un café pour prendre sur le zinc un crème avec un croissant. Le café au lait et le croissant avaient le goût de son trou du cul, c’était délicieux ! La vie était belle ! Je me foutais de sentir mauvais lorsque j’ai pris le tramway puisque c’étaient ses odeurs. Je portais son slip pisseux, son T-shirt sale, ses chaussettes puantes, son pantalon en velours qui sentait l’urine, son ciré crade et ses bottes de caoutchouc pourries ! Je puais comme lui, j’étais lui !

Mathieu