Histoire initialement publié dans le Plan K n°14 d’Avril 1999
Il est plutôt difficile de trouver des vidéos latex. A l’exception de Sex Colours Yellow qui devrait figurer dans la vidéothèque de tout rubberman, le caoutchouc se limite, la plupart du temps, à la vision fugitive d’un jock strap, guère plus; c’est dire si l’amateur de bottes ou de latex intégral est déçu et frustré. Ce jour-là, en introduisant dans le magnétoscope la cassette qu’un pote, accro au caoutchouc, venait de me prêter, j’espèrais ne pas rester sur ma faim.
Certains, avant de regarder un programme se composent un plateau télé. Moi, pour une vidéo de cul, je me mets en tenue ! Combinaison intégrale entièrement zippée, gants en caoutchouc épais, cagoule lacée pour avoir la gueule emprisonnée dans une bonne épaisseur de latex, cuissardes Gaviota, ainsi qu’un jock strap en latex rouge que je portais pour la première fois. Le film peut commencer…
Su l’écran, un mec en combi intégrale et cuissardes, cagoulé, comme moi, est allongé sur le sol. Il se caresse le corps de ses mains gantées. La pièce est sombre, le décor est tendu de caoutchouc; divers vêtements sont accrochés aux murs, plusieurs paires de bottes et de cuissardes jonchent le sol. Le mec suce ses doigts un à un, passe les mains sur sa cagoule où elles laissent des trainées humides de salive, les glisse sur son corps qu’on devine puissant sous le latex. Elles s’attardent quelques instants sur sa bite, palpent les cuissardes qu’il porte aux pieds, remontent. Le mouvement ne me laisse pas indifférent. Je reproduis les gestes du mec, je suce avidement mes doigts, me palpe la gueule, frotte les mains contre mes cuissardes, m’attarde au niveau de l’entrejambe où je tâte la rigidité de ma queue…
Sur l’écran, le mec a sorti sa bite, un beau calibre qu’il serre entre ses mains; le gland est percé d’un prince-albert, les couilles sont mises en valeur par un ball-stretcher en chrome. Je préfère laisser ma queue pour l’instant dans sa coque de latex rouge, même si elle commence à s’y sentir un peu à l’étroit. Mon double a saisi une paire de bottes, il passe la langue sur la tige, sur la semelle crantée. Arrêt sur image… Je vais chercher dans un placard une paire de Baudou, puis je rembobine la cassette pour me synchroniser avec l’autre. Je fais reluire mes bottes, j’astique, je lèche, je m’enivre de cette bonne odeur de caoutchouc, le caoutchouc brille sous la caresse de ma langue, c’est foutrement bandant. Le mec sans crier gare s’est mis à pisser, d’abord sur son torse où le jet puissant s’écrase lourdement, puis dans une des bottes dont il s’est saisi. Je suis fasciné par cette pisse qui s’écoule à l’intérieur de la botte. Nouvel arrêt sur image, retour en arrière, lecture. Dans mon jock, je sens que ça vient, que ça monte… Je dois forcer un peu pour amorcer la pompe. Lorsque le premier jet sort, je pousse un gémissement, je pisse. C’est douloureux au début car je trique dur, et ma bite est un peu serrée sous le caoutchouc., mais c’est bon ! Je sens le liquide chaud qui s’accumule dans le jock, Je passe un doigt, je l’imbibe bien, je le suce avec avidité. Je me mets debout tout en continuant à pisser. La pisse glisse le long de mes jambes et vient s’accumuler au fond de mes cuissardes; l’intérieur de la combinaison est trempé: j’ai les pieds qui baignent dans le liquide… Le parfum de la pisse mêlé à celui du caoutchouc monte à mes narines…
Le mec a fini de pisser. Moi j’ai encore envie. Il faut dire que j’adore ça: aussi je prends mon temps. Je m’arrête le temps de rembobiner. Ca fait mal. Puis je m’y remets pendant de longues minutes. Je fais des va-et-vient entre le salon et les autres pièces de l’appart afin de faciliter la descente de la pisse dans les cuissardes. Puis j’enlève la cagoule, enfile un long imperméable en caoutchouc noir et sors de l’appartement. Je descends au sous-sol de l’immeuble. Je croise dans l’escalier deux personnes qui font à peine attention à moi. J’éprouve une jouissance secrète à me pisser dessus, sans que quiconque ne se doute de quoi que ce soit. Lorsque je remonte, le jet de pisse est tari, la totalité du liquide est descendu dans les bottes; il doit y en avoir une bonne quantité car ça fait flip et flop quand je monte les marches.
Retour devant la télé. Je remets ma cagoule. Le mec porte la botte à sa bouche; il boit sa pisse. J’ôte mes cuissardes pour l’imiter. La pisse dégouline sur ma cagoule, sur ma combi, l’odeur enivrante mêlée à celle du caoutchouc me met dans un état second, c’est bon, il y en a trop, je n’arrive pas à tout boire. Je verse le trop plein sur ma cagoule, sur mon torse, je me caresse, je m’enduis tout le corps avec cette bonne pisse. Ca bille. Le mec se branle avec vigueur, il frotte sa bite contre ses bottes, se caresse les couilles, gémit sourdement. Ca dure quelques minutes puis il gicle, son foutre se répand sur ses bottes, il l’étale avec les mains, porte ses doigts souillés de foutre à ses lèvres. Je sors moi aussi ma bite, je la presse fortement, j’emprisonne mes couilles entre mes doigts et je les fais reluire avec les gants encore humides de pisse; je les caresse, d’abord doucement puis avec de plus en plus de vigueur… Je les étire comme si elles étaient enfermées dans un ball-stretcher. Je gémis de contentement.
Je baisse alors la fermeture Eclair de ma combi pour me ménager un accès aux seins. Je les saisis entre le pouce et l’index, je les presse fortement, je les étire, je les malaxe ainsi pendant de longues minutes. Je mouille alors un, puis deux doigts, et je me les enfoce profondément dans le cul. J’entame un va-et-vient. Je me branle comme ça le trou pendant un moment, tout en me caressant alternativement de la main gauche les couilles et les seins. Je ne sais pas pendant combien de temps cela dure, je n’ai plus conscience de quoi que ce soit si ce n’est de cette jouissance que je sens toute proche et que je voudrais faire durer le plus longtemps possible. Quand je sors les doigts de mon cul, ils sont souillés d’un peu de merde, je les essuie sur mes cuissardes. Je saisis ma queue, je la frotte contre ma combi puis contre mes cuissardes, mais je suis tellement excité que je décharge en quelques minutes. J’ai du foutre plein les doigts, je l’étale sur ma combi, sur ma cagoule… Il me faut quelques minutes pour retrouver mes esprits. C’est le bruit de la cassette qui s’éjecte du magnéto qui me ramène à la réalité… Quel pied !
Bernard