Histoire initialement publiée dans le Plan K n°17, décembre 1999.
Il y a quinze jours, j’avais rendez-vous avec Hervé. Je ne connaissais que son prénom. Il y a longtemps que je suis excité par les bottes en caoutchouc et les hommes qui les portent, ouvriers, égoutiers, marins-pêcheurs… mais je suis débutant dans le trip caoutchouc. J’avais trouvé en Hervé un maître qui acceptait de faire mon initiation. Je lui avais dit au téléphone que je ne possédais qu’une paire de bottes en caoutchouc noir. Mon peu de matériel ne lui posait apparemment pas de problème. Il m’avait répondu qu’il avait beaucoup de matos, qu’il pouvait venir chez moi me faire goûter aux vêtements en caoutchouc et il m’avait assuré qu’après cette première expérience, je serais accro. Il devait venir entièrement habillé en caoutchouc. J’étais anxieux et excité en même temps.
Il était vingt et une heure lorsque j’entendis le vrombissement d’une moto dans ma rue habituellement calme à cette heure. Mon coeur battait d’excitation et d’appréhension. Deux ou trois minutes passent… la sonnette retentit à ma porte. J’essaie de rester calme. Je vais enfin découvrir le visage de celui dont je ne connais que la voix.
J’ouvre la porte. Une surprise m’attend. Un motard est sur le palier mais je ne peux pas distinguer son visage caché par la visière teintée de son casque. Il est vêtu d’une combinaison de motard pour la pluie en plastique noir avec des bandes réfléchissantes blanches et il porte des bottes en caoutchouc noir à bouts jaunes.
Une voix un peu étouffée par le casque me parvient: “Salut, je suis Hervé; je vient te dresser.”. Saisi d’étonnement, je le fais entrer. Je suis désappointé de ne pas apercevoir ses traits et, en même temps, terriblement excité par le mystère. Il enlève son casque… Mais l’énigme fantasmatique continue ! Dessous son casque il porte une cagoule en latex noir. La couleur, bleu intense, de ses yeux, des lèvres minces et des dents éclatantes sont seules visibles à travers les trous percés dans la matière extrêmement moulante de la cagoule. Il retire ses gants de moto en caoutchouc noir très épais et enlève sa combinaison de pluie en plastique noir que je trouvais déjà fort excitante. Il m’apparaît alors entièrement moulé dans une combinaison intégrale en caoutchouc noir avec les gants et la cagoule attenants, les bottes à bouts juanes dont je n’avais jusqu’alors vu que les pieds, se révèlent être des cuissardes en caoutchouc noir avec appliques de caoutchouc jaunes. Devant mon étonnement, Hervé me précise que ce sont des cuissardes de pompiers américains.
J’ai devant moi, chez moi, un véritable fantasme de “rubberman” comme j’en avais seulement vu jusqu’alors dans des revues de cul ! Moi, face à cette vision érotique en encaoutchoutée en chair et en os, je suis bêtement en jeans et en débardeur coton, avec mes bottes en caoutchouc noir. Je me sens un peu ridicule. Hervé: “Moi, je reste entièrement en caoutchouc; tu ne verras pas mon visage de la soirée; toi par contre, tu te mets à poil, tu gardes uniquement les bottes“. Je lui obéis immédiatement.
Lorsque je suis nu avec seulement mes bottes en caoutchouc noir, Hervé m’attrape et me presse contre lui. Le contact du caoutchouc de sa combinaison et de ses cuissardes contre ma peau nue me fait frissonner et provoque mon érection. Il prend ma tête entre ses mains gantées de latex noir et m’embrasse, enfournant violemment sa langue entre mes lèvres et me crachant dans la gueule. Soudain, il me force à me coucher sur le sol et à lécher le pied de ses cuissardes.
C’est la première fois que cela m’arrive. J’en avais toujours rêvé. Jusqu’alors j’avais léché mes propres bottes en me masturbant dans mon lit, mais cela ne m’avait pas fait le même effet. Cette fois, je suis dominé par un mec, je lèche les cuissardes d’un maître qui les porte depuis longtemps. J’en imagine l’odeur moite et fétide intérieure, cela me fait délirer un max.
Puis Hervé me relève, pose ses mains sur mon crâne, plaque mon visage sur sa combinaison à l’emplacement de sa queue. “Lèche ma bite et mes couilles à travers le caoutchouc, salope !” je ne me fais pas prier. Sa queue et ses burnes forment un paquet volumineux d’autant qu’il bande dur, le salaud, et que son braquemart, placé, plaqué contre sa cuisse, fait une protubérance monstrueuse. Je lèche goulûment le gros morceau, ma salive fait briller le caoutchouc de sa combinaison. Je flatte, je fais vibrer le caoutchouc sur son sexe. Hervé prend son pied, donne des coups de rein et bouge des hanches
Tout à coup, il me repousse. “Attends, espèce de pute ! Je vais te la sortir, ma grosse bite, elle a l’air de te plaire !“. Il ouvre le zip du bas de sa combinaison. J’espère déguster enfin le goût et l’odeur de sa queue. Eh bien, non ! Le salaud s’y connait en frustration. Pas de bite à l’air libre ! Il porte sous sa combinaison un slip en latex noir avec un étui pour le sexe, comme une capote attenante. Ma déception est de courte durée car son gourdin et ses baloches, entièrement moulés de caoutchouc noir, m’apparaissent dans toute leur splendeur.
Ses bourses sont vraiment mahousses et son braquemart est grandiose ! Le caoutchouc accentue les formes et les proportions. Un vrai rêve de salope ! Hervé prend sa queue de ses deux mains gantées de latex et la brandit comme une matraque. “Allez ! suceuse de mes deux; je vais t’apprendre à lécher à et aimer le caoutchouc ! Tu ne pourras plus t’en passer. Tu vas en devenir accro !“.
Il attrape ma tête entre ses mains, présente son membre encaoutchouté à mes lèvres. J’ai quelques difficultés à ouvrir assez largement la bouche pour engloutir cette monstrueuse et magnifique trique. Il m’enfonce son chibre jusqu’au fond de la gorge. Je m’en étrangle. J’ai envie de dégueuler ! Il me fout une baffe. Sa bite pénètre si loin que mon visage vient cogner le caoutchouc de sa combinaison, ses grosses couilles encaoutchoutées frappant mon menton.
Je suis incroyablement excité. Je m’agrippe à ses jambes. Une puanteur suffocante et aphrodisiaque d’odeur de pieds et de caoutchouc s’exhale de l’ouverture de ses cuissardes. Je m’active, lèche et suce frénétiquement sa queue, ses couilles, le caoutchouc de ses cuissardes. Je caresse les gros roustons moulés de latex, je salive sur ses magnifiques baloches; je les secoue, je les malaxe. L’excitation d’Hervé monte inexorablement, je l’entends souffler sous sa cagoule: la membrane caoutchoutée frémit. “Oui c’est bon, t’apprends vite. Oui suce ma grosse queue encaoutchoutée, je te baise la gueule.“
Soudain il me repousse pour retarder sa jouissance. Je tombe à la renverse. Il reprend son souffle et profite de ce que je suis à terre pour m’appliquer sur le visage la semelle à crampons d’une de ses cuissardes. “Allez, nettoie les cuissardes de ton maître, vicieux !” Je sors ma langue et lèche fébrilement les bottes de ce maître caoutchouc qui me domine.
Hervé va s’asseoir, que dis-je, s’étaler dans un des fauteuils, recouverts de tissus beige du living. Je pense “Putain le con, il va me le saloper !” Qu’importe, le cul et le désir sont plus forts. Je ne lui dis rien. Il écarte les cuisses et me fait signe de m’accroupir entre ses jambes et de recommencer à le sucer et à lui flatter les valseuses.
Il en profite pour s’attaquer à mes pointes de seins, la vache ! Il a trouvé mon point faible. Il les titille, les agace, puis les pince fortement. “Tu as des pinces à sein ?” J’acquiesce. Il me demande d’aller les chercher. J’y vais et les lui apporte. “A genoux, suceuse !“. Agenouillé devant lui, nu avec mes bottes en caoutchouc, j’attends son bon vouloir. Il me prend des mains les pinces et, sans précaution, me les met à chaque sein. Ce sont des pinces en métal avec des dents très dures. Elles pincent très fort et font très mal, mais j’aime ça. Les deux pinces sont reliées par une chaînette qu’il tient dans sa main gauche tandis qu’il commence à me branler de l’autre. Tout en se masturbant il donne de petits coups secs sur la chaînette, me meurtrissant les tétons. La douleur me fait terriblement bander.
“Allez, au boulot ! Suce encore la grosse bite de ton maître !“
Je me remets à l’oeuvre. Sa grosse queue brillante de salive me pénètre à nouveau la gueule tandis qu’il continue à tirer sur la chaînette de mes pinces et qu’il malaxe ses grosses couilles. Bordel ! Que c’est bon d’être aux pieds de cette silhouette entièrement gainée de caoutchouc, d’en avoir le goût dans la bouche, d’en renifler l’odeur. C’est grisant de savoir qu’à l’intérieur de cette magnifique carapace souple, luisante et odorante se trouve le corps nu et inconnu de mon premier maître en caoutchouc. Je ne connais que le bleu intense de ses yeux, son sourire moqueur et sa voix autoritaire, chaude et sensuelle qui impose d’elle même son pouvoir. Je jouis de l’érotisme puissant qui se dégage de cette forme opaque et chuintante qui me domine, tel un séduisant “Alien”.
Hervé passe une de ses cuissardes entre mes fesses et me donne de petits coups de pied dans les couilles avec l’autre. Il me branle l’entrée du cul aevec le bout de sa cuissarde. Puis il arrête de me tirer sur les seins, m’enlève les pinces et m’attire à lui. Me voila couché sur son corps étendu dans le fauteuil ! Mon corps nu repose entièrement sur le sien tout encaoutchouté. Ma sueur souille sa combinaison. Je glisse sur le caoutchouc. Mon visage à découvert s’approche du sien encagoulé, je vois ses lèvres sourire. Nous nous embrassons, je perds la notion du temps.
Malgré tous ces délices, nous n’avons pas encore joui. Il me repousse de nouveau, se lève du fauteuil et va s’étendre sur le canapé. “Bordel ! Mon canapé va être lui aussi dégueulassé. Il a posé ses cuissardes crades sur un des accoudoirs !” Mais qu’importe, il a tous les droit; il est mon maître. Il me fait signe de m’approcher. Il est couché sur le canapé, la bite flamboyante, victorieuse, raide, droite, bandée, monstrueusement grosse et longue dans son étui en latex encore brillant de ma salive.
Il m’ordonne de monter sur le canapé, de m’accroupir sur sa queue et de m’empaler, de m’enculer moi-même. J’attrape du gel et m’en enduit abondamment le trou du cul. Je fais la même chose sur son membre caoutchouté. Je le masturbe un peu. Je me mets à califourchon sur son bas-ventre. Quoique je sois très excité, je sens que le monstre noir ne va pas entrer facilement. Son gland se présente à l’entrée de mon trou. Hervé me saisit soudain par les hanches, appuie fortement tandis qu’en soulevant son bas-ventre il donne un violent coup de rein et d’un seul coup son engin me pénètre, passe ma rondelle serrée et m’encule jusqu’au fond, ses couilles venant buter contre mes fesses !
Je pousse un hurlement de douleur. “Le fumier !” Mais aussitôt une sensation ineffable de bien-être, de bonheur me submerge tandis que je sens au plus profond de mon trou du cul l’énorme gourdin qui se met à glisser dans mon boyau. La douleur a été extrême mais ne compte pas à côté de la jouissance que j’éprouve dans le cul. Je me mets à monter et à descendre le long de sa tige. Je la fais ressortir entièrement de mon trou et je me rassois dessus pour la faire de novueau pénétrer à l’intérieur de mon corps.
Je me mets à rythmer moi-même mon enculage tandis qu’Hervé, qui a lâché mes hanches se laisser branler la queue par mon cul. Il me fixe dans les yeux. Malgré la cagoule je peux apercevoir son sourire complice qui se crispe soudain et devient un rictus. Le va-et-vient de mon cul le long de son manche lubrifié s’accélère. Je sens que je vais jouir comme jamais du cul et de la queue sans me toucher. Hervé fait bouger son bassin pour accentuer le mouvement. Nous perdons conscience tous les deux.
Nous sommes devenus une monstrueuse machine à baiser et à jouir ! Moi, forme blanche et nue, emmanchée, défoncée par la forme noire, brillante, à demi-humaine, androide encaoutchoutée qui me ramone frénétiquement l’oignon. Nos respirations s’accélèrent ; nos souffles se heurtent, se répondent et soudain c’est le double naufrage. Nous avons atteint la jouissance au même instant. Hervé pousse un hurlement et jouit dans sa combinaison en caoutchouc. J’éjacule en envoyant mon foutre en jets puissants sur son visage encagoulé, sur sa combinaison et… sur le tissu beige du canapé !
Je m’affale sur lui; il m’entoure de ses bras. Je lèche mon propre sperme qui macule ce caoutchouc qui le moule si érotiquement. Il a légèrement débandé mais sa queue est toujours en moi. J’aime ça. Sa grosse bite me remplit encore bien le cul. Je remue un peu les fesses pour la sentir encore mieux. Hervé m’embrasse. Je sens son sexe se raidir à l’intérieur de mon boyau. Aurait-il encore envie de jouir ?
Je bouge un peu plus fort… Ca y est, il rebande ! et moi aussi ! Décidement ce premier plan caoutchouc me réussit. Me voila en train de me refaire sauter, de me réenculer moi-même sur le braquemart d’Hervé qui ressemble, dans sa gaine de caoutchouc noir à un gros gode. La machine à baiser redémarre à fond.Mes cris de jouissance jaillissent à nouveau : “Oui, oui, baise moi, encule moi comme une salope ignorante du caoutchouc que je suis ! Mets-moi bien profond la grosse pine encaoutchoutée !” Hervé s’y met lui aussi : “Tu vois, tu prends ton pied, salope ! Tu vois comme c’est bon, le caoutchouc ! Je te bourre avec ma grosse queue et t’aimes ça ! Tu ne pourras plus oublier le contact et l’odeur du caoutchouc associés à ta jouissance !“
A nouveau la perte de conscience. Je ressens une crispation d’Hervé. Il vient d’éjaculer; il n’arrête pas de crier son plaisir. Moi, je sens que ça vient dans mon cul et ma queue. Je me branle vigoureusement et bientôt je jouis pour la deuxième fois, longuement, délicieusement. Je me soulève et décule la bite d’Hervé de mon trou complètement dilaté. Je m’affale sur lui.
Nous restons longtemps ainsi à reprendre notre souffle. Je ne peux me décider à lever et à quitter ce corps noir dont les effluves et le toucher me lient définitivement à cette matière si fortement érotique et fantasmatique: LE CAOUTCHOUC ! Enfin, nous nous sommes levés du canapé. J’espérais qu’il prenne une douche afin qu’il enlève sa combinaison, sa cagoule et ses cuissardes pour que je puisse voir son corps et son visage.
Mais il a voulu que ma frustration soit complète et il a seulement essuyé sa seconde peau de latex avec mon débardeur en coton ramassé à terre, puis il a renfilé sa combinaison de pluie en platique noir. Il m’a foutu un coup sur les fesses, est sorti en claquant la porte, a enfourché sa moto et est parti.
Depuis, j’attends avec impatience et fébrilité qu’il me téléphone pour un nouveau plan. Je me suis acheté une combinaison intégrale en caoutchouc avec une cagoule attenante aveugle sans trou pour les yeux ou la bouche. Seulement deux petits trous au niveau des narines. Je souhaite, je désire, qu’il m’enferme dedans et qu’il m’attache avant de me bourrer le cul. Je la mets parfois pour dormir ou me masturber. Je suis devenu accro au caoutchouc. J’ai un espoir, ce lui de voir enfin, la prochaine fois, le visage de mon initiateur.
Thomas