Antoine

25 ans – 25 portraits

Bonjour Antoine, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour, je suis donc Antoine, j’ai 48 ans et on peut dire que je suis fétichiste du latex depuis plus de dix ans maintenant. J’ai aussi le plaisir de faire parti du bureau de notre association depuis cette année et d’ajouter ma pierre pour faire connaître et découvrir le plaisir du latex aux garçons qui ne le connaissent pas encore.

Tu n’es pas vraiment mono-maniaque dans ton fétichisme je crois ?

Non, je ne suis pas du tout mono-maniaque avec le latex, j’ai aussi d’autres fétichismes et plaisirs. C’est vrai malgré tout que pour moi le latex se suffit plutôt à lui-même. Il faut dire aussi que toutes les pratiques ne se mélangent pas nécessairement avec le latex, on n’a pas envie de risquer de détruire sa tenue préférée. Ceci dit, avec une tenue qui laisse le cul libre, une fessée peut être bien agréable…. Il y aurait bien d’autres exemples comme ça en fait ! (rires) Mélanger le confort de certaines situations avec l’inconfort d’une autre, c’est un mélange très intéressant.

Justement, qu’aimes-tu avec le latex, son confort ?

Me sentir bien dedans oui, et aussi cet effet seconde peau. C’est assez particulier d’ailleurs: d’un côté il va cacher les petites imperfections, les petites blessures de la vie, et en même temps il ne pardonne pas par rapport à notre corps, le latex cache tout et révèle tout en même temps, c’est un de ses paradoxes. Je pense que se montrer en latex, c’est avoir le courage d’accepter son corps, parce que c’est le sien.
Et puis aussi, sentir la chaleur qui monte entre la peau et le latex, cette première goutte de sueur que l’on ressent, cette première d’une longue série, les sentir couler… Une soirée sans transpiration en latex, c’est une soirée loupée ! (rires)

Que dirais-tu à ceux qui n’osent pas tenter le latex ?

Surement trouver la personne qui te donnera l’occasion d’essayer. C’est vraiment en franchissant ce premier pas que l’on sait si l’on aime ou pas. Au début, c’était amusant, j’aimais ça, et au fur et à mesure j’ai pu découvrir tous les aspects qui me plaisent vraiment avec le latex.
D’ailleurs, je crois que tu connais très bien la personne qui m’a fait essayer la première fois du latex ?

Hum, je ne crois pas ?

He bien c’était toi !

Pardon, j’ai encore fait une bêtise (rires)

Pour revenir aux premiers pas sur le latex, c’est important d’avoir quelqu’un, ou une association qui va permettre de découvrir, échanger. Les tenues latex sont loin d’être gratuites, pouvoir connaître les sensations que celà procure, découvrir les sensations, être aidé dans ses choix c’est important .

On aime bien les anecdotes, en aurais-tu une ?

J’étais allé à une soirée latex, en combi, et pour rentrer c’est devenu un peu compliqué: pas de transports, pas de taxis, alors j’ai marché pendant plus d’une heure, pas très content. Evidemment, au bout d’un moment, il y a eu plus qu’un peu de sueur – j’étais en combi, et en marchant je commençais à entendre le “floc-floc” de la transpiration qui a coulé un peu partout que chacun a dû déjà connaître au moins une fois. Une fois rentré, je suis bien sur directement allé vider tout ça, et c’était évidemment les grandes eaux !
Bon, je n’étais pas très heureux des circonstances, mais en même temps, il y avait quelque chose d’assez excitant avec ces sensations. Mais ça sera plutôt à refaire à la maison à une heure moins tardive, et accompagné ! (rires)

Puisqu’on commence à déraper un peu, des expériences que tu aimerais tenter ?

Voyons… un “vacuum cube” ! Le latex qui glisse, se ressert…

Je visualise bien

Bon l’ennuyeux, c’est que les aspirateurs sont très bruyants

C’est vrai, mais à ce moment là, des boules quiès, un casque anti-bruit par dessus, ça commence à isoler…

C’est vrai, bonne idée…

Bien, arrêtons là cette interview, nous allons vraiment glisser, merci Antoine !

Avec plaisir !